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23 janvier 2015

HybLab Jour 1 : plongeons dans un univers de données

Première journée d'ateliers collaboratifs du HybLab datajournalisme 2015 bien dense pour tous les participants réunis dans les locaux de SciencesCom ! Objectif : apprivoiser les datas et faire parler les tableaux de chiffres.

Après les pitchs de la veille, les étudiants ont pu concrètement découvrir ce jeudi 22 janvier les données collectées par les journalistes des médias partenaires. En une journée, ils devaient en prendre connaissance, les comprendre, les valider et être capable de tisser des liens entre elles afin de dégager un angle d'attaque et le formuler en trois questions clés. Les étudiants ont dû jongler avec des données issues de sources multiples : l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques , Eurostat, LCSQA (Laboratoire Centrale de Surveillance de la Qualité de l'Air), , Ministère de l'écologie, URSSAF (Unions de Recouvrement des Cotisations de sécurité sociale et d'Allocations Familiales), CCI (Chambres de commerces et d'Industries), Région Job, etc. Il leur a fallu comprendre les données, vérifier le périmètre couvert (géographique, temporel ou géographique) avant d'essayer de les croiser. Face au manque de données ou à la difficulté de pouvoir les comparer, certains ont choisi de changer d'angle d'attaque ou carrément de sujet. C'est le cas par exemple de l'équipe L'Express qui a abandonné le thème de la prévention des risques dans les communes pour s'intéresser à la qualité de l'air en France. Comme souvent sur le HybLab datajournalisme, on part avec une intuition et on doit ensuite s'adapter en fonction de données disponibles. Un des composantes du datajournalisme est bien sûr son aspect ludique et interactif : les participants ont déjà réfléchi à des pistes pour exploiter les données dans une datavisualisation. Certains projets s'appuyaient sur un constat à grande échelle comme celui de l'équipe Citizen Press qui a identifié les bons et mauvais élèves en Europe dans les productions de gaz à effet de serre (GES)  et mis en relation les modes de transport utilisés dans chaque pays pour le trajet domicile-travail. D'autres projets se centraient à une échelle beaucoup locale comme celui portée par l'équipe de Nantes.fr sur l'égalité femmes/hommes, qui analyse les niveaux de salaires, le marché de l'emploi ou encore l'implication dans la vie locale nantaise. La séance de pitchs de fin de journée devant les responsables pédagogiques a rassemblé tout le monde dans le grand amphi et permis de questionner les positionnements de chaque équipe. Les profs ont insisté sur la nécessité de raconter une histoire, de vérifier les sources et de croiser les données entre elles pour faire sens. Ce vendredi, les participants s'attaquent aux formes des dataviz et au storyboard du projet en prenant en compte les contraintes techniques et graphiques des médias partenaires.